Jeudi 3 avril 2025, les élèves des deux classes de cycle 3 de l’école primaire Notre Dame de Saint Pierre la Cour ont continué de découvrir leur aire terrestre éducative (ATE) en compagnie de Vincent G. animateur nature au CPIE Mayenne Bas-Maine.
Vincent a travaillé sur les traces et indices de présence d’animaux dans notre ATE.
En groupe, les élèves on d’abord appris à fabriquer un nid pour 12/13 enfants à l’aide des branches et brindilles trouvées dans la forêt. Puis ils ont dû réussir à sortir de leur coquille et apprendre à marcher, battre des ailes et voler. Ils ont ensuite cherché leur nourriture (des vers de terre aux saveurs différentes : myrtilles, fraise des bois, orties).
Ensuite nous avons découvert quels étaient les animaux qui pouvaient peupler une forêt et vivre grâce aux arbres morts :
- Le cerf (très grand) ou le chevreuil (plus petit). Ils brament à l’automne pour attirer les femelles qui choisissent les mâles les plus forts. L’hiver, ils perdent leurs bois (en os) puis de nouveaux poussent au printemps et à l’été. Ces bois sont couverts de velours qui tombe ensuite et que les cerfs mangent car ils sont riches en sels minéraux.
- La martre des pins qu’on différencie de la fouine par la taille de sa tâche blanche sur le poitrail. La tâche est plus petite pour la martre alors que celle de la fouine descend jusqu’au haut de ses pattes.
- Le sanglier ainsi que sa femelle la laie et son petit le marcassin.
- L’écureuil qui est prévoyant et qui fabrique 2 nids supplémentaires s’il faut déplacer les petits en urgence.
- La chouette qui avale le mulot d’abord par la tête pour ne pas s’étouffer avec le poil rebroussé. Elle fait des pelotes de réjection avec les os et les poils après avoir digéré la viande.
Puis, nous avons cherché des traces et indices de présence de ces animaux dans noter ATE (crottes, restes de repas, empreintes, coulées, habitats, bruits, marques sur les troncs…). Nous avons trouvé quelques traces qui indiquent la présence de certains animaux :
- Des écureuils : Des noisettes coupées en deux de façon très nette ; des pommes de pin rongées afin qu’il ne reste qu’un trognon (mais présence de fils encore observables).
- Des mulots : Des noisettes ouvertes avec des marques de dents (grignotage) ; le trou d’un terrier ; des pommes de pin rongées jusqu’au trognon de façon très propre (absence de filaments).
- Des balanins du chêne : Des glands avec un petit trou.
- Des oiseaux : Des chants et martellements (pics vert et épeiche, mésanges, pouillot véloce), des fientes, des nids (pie), des plumes (pigeon [proie] mangé par une buse [prédateur] car la plume est poinçonnée à son extrémité et non déchiquetée comme cela l’aurait été avec un renard), des habitats : trous de pics et de sitelle torchepot (qui utilise le trou de pic en le rebouchant avec de la terre et sa salive – torchis). Les pics ont leur langue qui mesure plus de 10cm et qui s’enroule derrière leur tête en se divisant en deux. Cette langue leur permet d’aller chercher des insectes profondément enfouis dans leur galerie.
- Des chevreuils ou sangliers : 1 poil retrouvé accroché au fil barbelé ainsi qu’une coulée (trace de passage).
- Des insectes : Des trous dans des bois morts.
Enfin, une séance de comptage des oiseaux pour continuer d’apprendre à les repérer avec des jumelles a terminé cette demi-journée !
